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Difficile de ne pas sortir écraser avec de telles références. Elle chante comme Beth Gibbons, eux jouent comme Radiohead, et le tout sonne comme l’alliance d ‘Oxford et de Portishead, un glissement de terrain que l’Angleterre aurait subit par une bande venant de France.

Charlotte & Magon titille chez nous cette amour de la pop anglaise quand elle cesse de regarder dans le nombril de Londres, même quand sur un titre comme « Dice » il nous provoque des poussées urticantes par son jeu entre des vocalises et une guitare solitaire. Seule fausse note, mais pas unique infidélité au couple Radiohead Portishead, si l’on considère « Motoroïde » comme une aparté jazzy, qui n’est pas sans nous rappeler quand même……… un titre de Kid A.

Life Factory fusionne avec talent deux des groupes importants de ces 20 dernières années, sans que cela paraisse comme un plagiat éhonté d’un groupe de fans noyés par autant d’amour pour des albums qui compteront. Il n’empêche que l’on ne pourra que s’inquiéter pour eux, car si ils ne sortent pas de ses influences, ils ne pourront jamais s’’émanciper d’eux pour se trouver une identité propre. Les temps pas si modernes.




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