— Que représente Sebadoh pour vous ?
Une période d’intense fraternité avec mon ancien groupe, Illford. Parmi les choses qui nous unissaient, outre la bière, il y avait l’amour d’un certain rock américain, avec, au premier plan Slint, Tortoise et Sebadoh.
— Pourquoi avoir participé à ce projet ?
Parce que les disques de Sebadoh sont comme de magnifiques ébauches, des démos plus belles que s’il en existait une version hi-fi. J’aimais l’idée de repartir de là pour proposer quelque chose de plus léché, qui donne un autre éclairage sur les compositions géniales de Lou Barlow.
— Si vous deviez retenir une chanson de Sebadoh ?
"On Fire", la première que j’ai connue du groupe, avec sa rythmique si merveilleusement boiteuse.
— Sebadoh en un mot
Nineties
— « Bakesale » ou « Bubble and Scrape » ?
Même s’il n’y a pas mieux que Bubble & Scrape pour se lever du bon pied le matin, je reste très attaché à Bakesale pour la perfection mélodique et l’intensité émotionnelle qui s’en dégage, écoute après écoute.
— Son meilleur héritier dans la scène actuelle ?
Je ne lui voit aucun héritier direct, même si quelque chose de l’esprit Sebadoh revit par éclairs chez Gonjasufi ou Arlt.
Fauve s’attaque à la reprise de « Skull »
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Nouvel album de Fauve "Clocks’n’Clouds" disponible en digital, sortie française automne 2012.