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  • 28 avril 2011 /
    Calhoun
    “Heavy Sugar” (Site)

    rédigé par gdo
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La pochette annonçait la couleur, c’est le moindre que l’on puisse dire de ce paysage sous un kaléidoscope aux couleurs chatoyantes. Le titre nous prévenait sur la teneur de son parfum et de son arome, il serait sucré, mais à ce point !!!. Pour trouver une accroche qui devrait faire le bonheur des twitteristes professionnels, ce disque de Calhoun va définitivement laisser Travis aux oubliettes, et pourrait, si le chanteur a autant de qualité morale que celui de Coldplay (sic), devenir un nouveau monstre pour les concerts dans les stades.

Alors si Calhoun est sur une compilation ADA c’est avant tout car le titre proposé est une bombe qu’il est difficile de ne pas vouloir faire exploser. Celui ci pourrait rafler la mise que les Posies ont longtemps cherché à ramasser. « Knife Fight », est une énigme dans cet album, une excroissance, dénué de sucre, plus épicé que charmeur de palais. Car Calhoun c’est quelque chose pour un diabétique musical. C’est la crise assurée, et des doses de Girls Against Boys en perfusion le plus rapidement possible, pour soigner le malade. Déjà il y a la voix de Tim Locke qui porte en elle autant de mélancolie que la discographie complète des néos romantiques anglais. Ensuite il y a ses chansons impeccables qui pourraient sortir des veines de Swell ou de Grandaddy, sauf que celles de Calhoun sont tapissées de miel, de coton moelleux et cajoleur. Parfois on sortirait presque les parapluies tant les larmes coulent de partout, à ceci prêt que l’on voit le canon à pluie dans le grand angle (Don’t Let Go), on entend le bruit de la pompe qui alimente en eau ce canon.

« Heavy Sugar » est donc un très beau disque, magnifique même si on aime s’allonger sur une pelouse fraichement tondue, un pull sur ses épaules, et sa tendre, dans les oreilles de laquelle noues fredonnerions ces chansons faites pour être adorées. Retenez ce nom, Calhoun, la future tuerie pop, que les torturés musicaux comme moi, nous aimerons détester, n’admettant que du bout des lèvres qu’au c’est bien ficelé. Une belle friandise.




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