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Alors que nos salles obscures sont inondées par le nouveau pamphlet de Mickael Moore (si quelqu’un pouvait m’expliquer la sympathie naturelle que tout le monde a pour les gros !!!) le formidablement désué et anonyme Creekdippers sort son manifeste politique anti Bush. Pas de chiffre, pas de scandale sorti de sous les tapis, pas d’humour gratuit de fin de banquet, non juste une pointe de poivre dans un flot de poésie, de ces histoires qui ont fait l’Amérique loin des gratte-ciel et des cordons de la bourse. Ici on sait que l’histoire n’est pas très ancienne et on ne s’en invente pas, on prend ses racines pour ce qu’elles sont, de simples filaments qui commencent à s’encrer dans la terre. Que cela ne soit pas un blues implaccable (Poor GW) un gospel chatoyant (coming, coming) ou par un folk jamais renié (senator byrd speech) Creekdippers fait ce que Michael Moore ne saura jamais faire, trop préocupé à lever la tête vers l’écran blanc et ses gravures futures sur papier monayés, c’est parler simplement au type loin de tout et surtout à qui on ne lui refera plus le coup des images. L’histoire comme partout s’est faite avant tout avec des mots et le passage de ceux-ci. Creekdippers est un grand passeur de mots.




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