La hasard, sombre mot, qui résume à lui seul ce que l’on ne maitrise pas. Certains le jouent pour de l’argent contre des numéros, P Jorgensen le joue en musique, contre des accidents sonores. Pour « To » le hasard serait le grain de sable qui viendrait gripper une plage sonore, lui donnant une aspérité qu’il ne voulait pas. Composé en deux parties distinctes, une première ou l’espace est comblée par une plage linéaire, avec ces fameuses aspérités. La seconde elle fait entrer le monde, la vie est invitée à ce qui pourrait sembler être un long tunnel vers une forme de fin. Introspectif, outil sonore pouvant servir à la méditation, à la relaxation, ce « To » ne réclame qu’une chose, le silence autour de lui, il ne s’accommode que de la priorité, souffrant des moindre scories extérieures, celles du hasard des autres.