> Critiques > Labellisés



Comme dirait le petit fils de Séguéla, alors que son grand père passe la main, celle sans Rolex, la réédition ça a du bon. Slogan pub aussi percutant que c’est trop c’est tropico, il pourrait donner à l’industrie musicale, l’occasion de remettre au gout du jour des trésor oubliés, plutôt que de s’obstiner à déverser des tonnes de mélasse, tout juste bonne à payer les mutuelles des employés de la SACEM. C’est Red Red Meat qui à l’honneur d’une réédition deluxe, avec inédits et remixes, le tout agrémentant un album de 1992, le profond « Bunny Gets Paid ». Alors que les Smaching Pumkins et les Pixies venaient de dévaliser le PEA de Bob Mould, et que Sonic Youth se faisant piquer les clés du coffre fort par les morveux de Nirvana, une frange de groupe de l’époque ne voyait pas la lumière, ou plutôt son ami l’ombre. Red red Meat en faisait parti, et pourtant. Combien de « Idiot Sun » dans la discographie complète de Billy Corgan ? Combien de « Taxidermy Blues In Reverse » dans l’anthologie du grunge ? Ne cherchez pas comment épater votre petit fils (Séguéla épate les siens avec autre chose) avec un disque de votre enfance, car « Bunny Gets Paid » est le disque que Swell aurait composé en étant moins bien élevé, une vraie pierre angulaire d’un underground qui ne passait pas sur MTV, avec des types, qui comme nous, trouvent les Rolex vulgaires. Red Red Meat, une réédition à point.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.