Ce disque de Seeland fait parti de ces disques qui ne s’imposent jamais, mais qui nous questionnent et finissent pas ne jamais nous quitter. Derrière cette électro tantôt baroque, tantôt primitive, se cache la combinaison du Dead can dance et de la lumière. Par un prisme grand ouvert Seeland absorbe la lumière et « popise » une combinaison de chose qui ne ferait pas plus bon ménage entre eux que ne fera bon ménage Maitre Capello et Ada. Rien que le titre « Tomorrow Today » brouille les pistes comme ma tante brouillait les œufs, avec un vrai savoir faire une vraie facilité à mettre en appétit et au final à ne pas décevoir. Il y a de l’esprit chevaleresque dans ce disque (« Call The Incredible ») un esprit de conquête pacifiste, même un lyrisme étouffé par des filtres, un vrai souffle qui serait celui d’un asthmatique qui donnerait de lui avec une application chirurgicale, oscillant entre linéarité toute géométrique et oscillation toute poétique. On n’a pas fini de faire le tour d’un disque qui restera je pense un mystère. La quatrième dimension.