Elle semble loin la plage que Dondog nous proposait dans sa précédente démo. C’est avec une pointe d’ironie que cette nouvelle démo à pour titre paradise, car le paradis a changé de forme, il ressemble à un couloir noir dans lequel un chanteur rampant nous chante avec effroi des chansons faites pour le bonheur des hommes de l’ombre. Chantant le plus bas possible jouant le plus décomposé qu’une mélodie puisse se déliter, Dondog s’approche de cette nouvelle scène allant de The National à Kim Novak, une scène sans charme immédiat, mais à la teneur attractive qu’un fabriquant de parfum (souvent une histoire de séduction) semblera en peine de trouver. Sur ces quatre titres nous retiendrons les deux derniers, une paire d’as, le galopant oh my lover qui joue au serpent, et my funny valentine sous lequel on peinera à trouver la suite à la première écoute. Dondog approche de son paradis.