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Si la Belgique n’était pas la patrie d’Eric Gerets (l’un des footballeurs les plus méchant de l’histoire), je commencerai les démarches administratives à l’acquisition d’un titre de sujet du roi des belges. Habitués depuis la création de ce site à recevoir tout et n’importe quoi, il y a une idée directrice qui se dégage, c’est qu’au rayon des bons élèves, les Belges sont toujours au tableau d’honneur, et les ACE pour la seconde fois en deux ans vont recevoir le diplôme. Déjà pour une relecture du formidable lesbian song, mais surtout pour cette suite de titres tous aussi impeccables les uns que les autres, frisant avec (high tech open) l’hymne que sebadoh aurait rêvé d’écrire depuis le magistrale bakesale. Humour à la sonic youth, décontraction dans la diction à la pavement, ACE reprend les choses là où Beck les a laissées sur Mellow gold, et alors que l’Américain en avait fini avec les pop corn, les ACE eux sont toujours face à la machine à compter les boules à les regarder exploser et à mettre en péril le semblant de bon sens qu’il pouvait leur rester. Mais c’est pour cela qu’on les aime les ACE, c’est qu’a l’instar de pas mal de leur compatriote musicien ils ne se sentent pas adoubé par la simple possession d’une guitare et c’est tant mieux, car les rites royaux sont castrateurs. Encore un disque à devenir supporter d’Antwerp ou d’Anderlecht, à débaptiser le thalis vers Bruxelles en heaven et à aimer malgré tout eric gerets. Au tennis ACE est un service gagnant. " ACE ". .




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