C’est sans pochette que m’est arrivé ce ep de F.Lunaire, un drôle de pierrot lunaire. C’est à un garçon grimé que nous avons à faire ; la voix éraillée, et la main lourde sur un piano qui imprime une rythmique improbable. Quand le soleil se couche et que la lune découvre une partie de son astre, F.Lunaire sort de son silence, pour chanter des poêmes extravagants, passant du conteur élégiaque et prodigieux (quantum physics in the sink : whites & augustes), à une sorte de diablotin, mixte de loup garou et de Tom Waits (the system of objets / tarantella (for your tarantism) ; The mondestrunken ep joue de la dualité entre le noir et le blanc, sur une musique décadente, qui fait la part belle à un piano qui peut subir, à certains moments, des pressions violentes, les touches volant vers un croissant de lune, qui se couchera à son tour, le soleil se réveillant. Les nuits prochaines vont être agitées.