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Comment se démarquer quand on débute dans l’industrie de la musique, alors que tout a été fait. Comment ne pas être noyé sous les torrents de groupes myspacisés, pour le quart d’heure de gloire est souvent synonyme de réussite pour l’éternité. Dave, C ; More et Mellay se sont connus eux dans un bar, alors qu’ils y travaillaient dans une entente toute cinématographique. Et c’est là que la mythologie du groupe va naître. Un jour ils décident, plutôt que de pauser nue pour un calendrier des barmans, de faire de la musique ensemble. Le nom trouvé, le style en poche restait à coucher cela sur bande et de sortir de l’ordinaire par un moyen simple, le sexe et l’outrance suggestive sur scène. Avec Tim Holmes (death in Vegas) aux manettes, le trio qui deviendra un groupe pour la scène, enregistra alors des chansons qui doivent autant aux années 80, qu’au kitsch morbide de la série angels in america. Les chansons sentent la transpiration d’un pantalon en cuir trop prêt du corps, et les visions qu’elles suscitent sont plus proches de l’arrière boutique de my beautiful laundrette que de l’avant scène du Palace. Salaces, les chansons souffrent de l’outrance d’un chanteur qui perd son contrôle à trop se toucher les couilles, à l’exception du très gracieux « pacey singer ». « third hand prophecy » est comme une vision dérangeante d’un rimmel coulant le long de la joue d’un barbu bedonnant qui arrondirait ses fins de mois en faisant hurler de rire ses patrons. A. Human joue du rock n’roll avec des synthés comme acteurs principaux, et des turgescences comme pollution nocturne. Une poignée de main moite.




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