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L’arrière garde d’hier est souvent l’avant garde du présent avant d’être un mouvement kitch finissant sa carrière dans une émission de télé véreuse ou en générique de publicité pour une marque de lessive liquide qui lave transparent (si si nous allons y arriver). Pour magnetfisch c’est un peut les trois à la fois. On sent autant les répercussions d’une écoute répétée de new order, que les petites perceptions dans le liquide amniotique musicale de Tortoise, sans oublier de croiser le regard de la variété pour ascenseur dans une station de sport d’hiver de la Mongie. Rien de bien appétissant au premier abord, même franchement repoussant si on songe à la mixture hybride que cela peut faire naître. Et bien non, magnetfisch sans éviter le son kitsch par moment, réussi la prouesse de nous accoster de nous emballer et de finir la nuit avec nous sans passer par un ascenseur réservé à la clientèle peut aventureuse. On montera à l’étage par les gouttières joliment transformées en percussionnistes pervers sans rien n’accrocher, juste avec le bonheur ultime de faire le grand saut dans un épisode des dossiers de l’écran dans un tunnel temporel. Après cela vous aimerez le son de la guitare quand il se prend pour un clavier et vous comprendrez l’addiction face à ce disque. Bizarrement à découvrir absolument.




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