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Si quitter temporairement Templo Diez n’est pas un crève coeur, Pascal Hallibert nous démontre tout le contraire. Le chanteur de Templo Diez aux allures d’un Nick Drake plus vrai que nature, nous ballade dans l’ouest américain autour d’un feu de camp au beau milieu de nulle part. Alma est la bande son d’un Dead Man de Jarmusch la rencontre de l’émotion sûre et du dépaysement dans un espace temps figé. Car ce disque est intemporel, chaque morceau est un standard en devenir, une histoire que l’on ne se forcera pas à partager un soir de veillée au coin du feu. Les larmes tombent des cordes (calavera) une guitare pleurant du chagrin de son maître. C’est troublant comme entendre piaf sous la pluie ou comme écouter Buckley ravageant toute résistance sous Hallelujah. A la fois Nick Drake, à la fois Dylan chantant au mariage de Faulkner (half sleeping), Pascal Hallibert fait fondre le semblant de résistance me restant me mettant au diapason de ses cordes de guitare le temps d’un Harsh Moon terrassant. Alors que Templo Diez tenait déjà le haut de notre affiche, White Sands enfonce le clou. Emouvant.




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