5 octobre 2025 / En vrai j’aime bien. Ça vient de sortir (le 19 septembre), ça sonne un peu comme une pub Obao qui aurait croisé Belle And Sebastian (je kiffe grave mais je fais comme si j’avais jamais rien écouté de Mùm) et c’est quand même un album fichtrement islandais, de par son métissage, ses percussions, et ces cordes qui frottent et qui portent un peu de cet air marin que seuls les Bretons peuvent trouver naturel à toute « musique ».) Ils nous embraquent sur leur coquille de noix ces cons-là.
On en frissonne, on en sourit, on en soupire d’aise : l’album History Of Silence de Mùm représente aussi un retour osé. Celui d’un groupe qui n’a de romantique que les quelques 1234 titres écrits, composés et surtout sortis ces dernières (attendez, 2025 moins 1997 ça fait bien 28 ?) oui, vingt-huit années. Un anglais plus que châtié, des productions claires et limpides et païennes autant que ses six ou sept membres permanents se montrent pro et téméraires.
Viva Aphex Twin qui inspira ces braves Islandais de souche pour passer d’une pop plus que variété à de suaves mélodies cérébrales. J’adore. Chaque surprise est comme un album de Spain (au hasard : Blue Moods ?) : un instant suspendu. À savourer autant qu’à chialer ta mère, côtoyant Japon traditionnel et Occident barré, Mùm réussit un énième tour de force avec cet album-bijou. Il nous réconcilie avec ce désespérant climat planétofoutu.