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A l’image de sa pochette pliable cet album de Rien est une structure pyramidale dans laquelle des chercheurs pourront toujours s’efforcer de connaître le moindre secret. Entre dadaïsme, situationnisme et Daniel prevost-iste, Rien ne fait que nous prendre en dépourvue d’une seconde à l’autre, profitant des moments de relâchement suivant une orgie sonore (this is our grunge) pour nous déstabiliser et de nous faire dévaler les sablonneuses pentes de cette pyramide sans repère. Foisonnante et aimable la musique de Rien ne découle pas de source même si l’eau y est présente (il ne peut pas y avoir de prédiction sans avenir rencontre allant de Tortoise aux Tindersticks dans le hall d’une gare). Rien n’est plus provoquant qu’un groupe qui ne tente rien, et rien tente tout, même les pages de rien qui ne sont pleines que parce-qu’elles jouent de leur contraire le tout. En s’amusant de tout, rien parfait une œuvre qui se désintéresse du jeu, excepté celui des sept familles, en piochant dans les bras de la pieuvre musicale les possibilités d’une pyramide. Il ne peut y avoir de prédiction sans avenir va faire le tour de votre cerveau afin qu’il se décode face à l’intelligence, oubliant la théorie….des pyramides venant d’une civilisation extraterrestre. Des grands riens.




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