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Venue en droite ligne des sixties avec sa pop aux accents colorés ici d’un orgue lascif, là d’une guitare légère ou ailleurs de chœurs croquignolets sortis des Beach Boys circa 1965, Denise James a tout pour enchanter l’auditeur avide de replonger dans l’ambiance mobylette et tourne-disques, fenêtres toutes grandes ouvertes sur un jardin où on entend siffler le train amenant Petula Clark chez les Byrds. Native de Detroit, la jolie demoiselle à la chevelure de feu a des origines françaises et dans sa musique, rien n’est laissé au hasard, et surtout pas l’influence d’une Françoise Hardy période Salut Les Copains, et à vrai dire elle a bien raison de se moquer comme de son premier 45 Tours que sa musique ne fasse avancer le schmilblick musical d’un demi-pouce. Et que grâce soit rendue à ce grand disque de pop à la volonté rétro affichée, bien trop de gens ont aujourd’hui l’audacieuse naïveté de ces arrangements sortis tout droit du placard de Burt Bacharach même si on est en droit de se demander ce qu’un Bertrand Burgalat en aurait fait. Alors sortons les hamacs et les paquets de Gauloises et faisons un saut de quarante ans en arrière, une telle bouffée d’oxygène ne peut décemment pas se refuser.




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